Qui n’aimerait pas avoir une mère comme Elizabeth, qui « sait consoler sa fille quand elle est abattue, l’encourager quand elle baigne dans l’incertitude, lui remonter le moral lors de ses déceptions et la féliciter dans ses moments victorieux? »
Cet extrait, d’«À travers les eaux profondes » (très bientôt disponible) est une partie d’une conversation entre Elisabeth et Chrystel:
Chrystel ne s’ennuie pas non plus. Au contraire, elle profite d’un temps seul avec sa mère à la cuisine. Elizabeth lave les assiettes, et sa fille les essuie, puis les range à leur place. Elle jette, à des moments, un coup d’œil à la fenêtre pour admirer cette pluie incessante.
— Cette pluie ne veut pas s’arrêter, remarque-t-elle.
— Au moins, elle tombe pour une raison.
Elizabeth fait allusion à l’arrosage bénéfique du sol. Puis elle dirige la discussion sur un autre sujet qui lui tient à cœur.
— Toi et […], c’est sérieux ?
— Tout dépend de ce que tu entends par « sérieux ».
— Ne joue pas à l’innocente ignorante, tu sais ce que je veux dire.
— Tout ce que je sais, c’est que je l’aime, et que je me sens en sécurité avec lui. Et il m’arrive parfois de croire qu’il a été fait pour moi. Tu vas peut-être me dire que j’exagère, mais c’est ce que je ressens au fond de moi.
— S’il est l’homme de ta vie, c’est une bonne chose. Ce qui m’importe, c’est de te voir t’épanouir dans une relation saine qui ne te causera pas les mêmes dégâts que ceux vécus l’année passée. Je suis consciente que tu auras à affronter plusieurs autres défis, mais il serait prudent pour toi de ne pas engager ton cœur à cent pour cent dans une relation que tu ne maîtrises pas encore.
Qu’en pensez-vous ? Elisabeth a t-elle raison « de jouer la protectrice avertie ?». Envie de lire la suite ? Merci pour vos commentaires !
Sonia Kambikengue